Produits et conditionnement de qualité chez Fumagalli

14/01/2016

L’Italie est un pays de traditions dont les régions en matière de produits alimentaires, ont su maintenir la qualité d’une fabrication artisanale, notamment pour les cochonnailles. Cependant, la croissance de la production impose fatalement le passage à l’étape industrielle. Et là, il faut savoir équilibrer les méthodes traditionnelles et modernes pour conserver sur le marché une image de qualité. C’est le cas de la société Fumagalli Industria Alimentari dont l’origine remonte à 1920. La famille Fumagalli y possède alors une « salumeria » (charcuterie) à Meda, près de Milan. 1930 voit l’envol industriel de l’entreprise qui désormais dispose de ses propres abattoirs de porcs et d’une offre plus large de charcuteries. Suivent alors la création du site de Langhirano (Emilie-Romagne), qui produit le jambon de Parme, et celui de Tavernerio, près de Come. En intégrant également l’élevage des cochons, issue d’une race spécifique italienne (scrofetta) au cours des années 90, la société s’affirme sur l’ensemble de la filière. Le bond spectaculaire de sa production qui a doublé depuis l’année 2000, a conduit l’entreprise vers l’automatisation du conditionnement de ses produits appréciés dans le monde entier (60 % à l’export, dans 23 pays). Le partenariat avec ISHIDA initié en 2006 par l’acquisition d’une associative destinée au conditionnement de la pancetta en dés, vient d’être renouvelé par une deuxième peseuse 16 têtes série RS. Cette peseuse, destinée au conditionnement d’un mélange (snacks) de tranches de salami, olives, fromage et pain, fonctionne en mode double. Le système de distribution spécialement conçu par ISHIDA, transfère les produits dans des barquettes thermoformées à deux logements. Idem pour la ligne « pancetta » dont les bennes recouvertes de Téflon empêchent l’adhérence des dés. Les deux lignes traitent environ 20 000 kg/mois, soit environ 1 700 000 barquettes/an d’un poids de 100 g (2 x 50 g) ou de 154 g (2 x 77 g). Andrea Fumagalli, directeur de la production de l’usine de Tavernerio où sont installées les peseuses associatives : « Depuis 5 mois où je suis arrivé dans l’usine, seules les peseuses ISHIDA ne m’ont causé aucun problème ! Fiables, faciles à démonter, à nettoyer et à remonter, elles permettent aussi de changer très vite de format. Sans oublier leur exceptionnelle précision très utile à la rentabilité de la société, l’écart type de chaque barquette ne dépassant pas 1,2 %. »